Bienvenue à l’Association de Blind Baseball France

Un appel aux Lions Clubs de France

Le Club 300

Soutenir le Blind Baseball en France

Les Lions Clubs de France sont appelés à faire chacun un don de 300 euros. Les particuliers peuvent également faire un don et recevoir un CERFA. Ils deviendront membres fondateurs du Club des 300 Blind Baseball.

Le Blind Baseball, pratiqué dans une douzaine de pays, est un sport candidat aux jeux Paralympiques. En France, l’Association Blind Baseball France existe depuis 2009. En cette année olympique, l’équipe est invitée à participer aux championnats du monde, après les Jeux Olympiques de Paris. Pour ce faire, nous avons besoin d’un soutien financier.

Notre objectif est de financer les activités des différents clubs de blind baseball en France ainsi que de la sélection nationale, afin de participer aux championnats du monde. Notre budget 2024 est de 10.000 €. Si chaque Lions Club fait un don, nous pouvons atteindre notre objectif.

Pour faire votre don

Envoyer votre chèque à l’ordre de « ABBF Association Blind Baseball France » à l’adresse : ABBF – FFBS, 41 rue de Fécamp, 75012 Paris.

Effectuer un virement à :

IBAN : FR76 1027 8060 6900 0205 5790 177 

BIC : CMCIFR2A

ABBF ASSOCIATION BLIND BASEBALL France

Dans les deux cas, envoyer la date de votre don, le montant de votre contribution, votre nom et prénom, le nom de votre association, votre adresse postale, votre adresse courriel, et votre numéro de téléphone à : info@blindbaseball.fr

Charger le formulaire : https://blindbaseball.fr/wp-content/uploads/2024/03/faire-un-don-2024.pdf

Les prérequis pour la participation du Blind Baseball aux jeux Paralympiques (objectif 2036) :

  • Soutien du parrain de notre sport mondial : la WBSC World Baseball Softball Confédération
  • Championnats de Blind Baseball dans 18 pays
  • Présence dans 3 continents sur 5 (Amériques, Europe, Afrique, Asie, Océanie)
  • Championnat mondial tous les deux ans
  • Championnats continentaux de qualification
  • Un système de classification spécifique au Blind Baseball
  • Adhésion aux prérequis du WADA World Anti-Doping Association
  • Adhésion aux principes Paralympiques à tous les niveaux

Besoins de financement en France :

  • Equipements pour chaque athlète :
    • Uniformes pour compétions et entraînements : casquettes, maillots, pantalons
    • Genouillères
    • Coudières
    • Chaussures de sport et chaussettes adaptés
    • Battes de baseball adaptées
    • Gants de baseball adaptés
    • Gants de batting
    • Masque de compétition
  • Equipements pour les clubs :
    • Equipements de terrains fournis par l’AIBXC Italie et financés par la WBSC
    • Location de salles et terrains
    • Transports pour athlètes, coaches, arbitres, scoreurs et bénévoles
    • Le soutien de nombreux bénévoles
  • Pour l’association ABBF, fonctionnement :
    • Assurances
    • Site internet
    • Frais bancaires
  • Pour le soutien de l’équipe de France de Blind Baseball :
    • Être solidaire du parcours des sportifs et de la performance des athlètes (transports, logistiques, suivi médical et kinésithérapique, …)
    • Être solidaire des projets socio-professionnels des sportifs
    • Accompagner la réussite des parcours de vie
    • Accompagner la construction et la réussite du projet sportif (test de sélection, camps, stages, tournois, compétitions de références)
  • Projet de recherche :
    • Etude des bénéfices physiques et psychologiques sur les déficients visuels participants et non-participants à des activités sportives d’équipe
    • Définition de projet et revue de la littérature scientifique
    • Recherche fondamentale sur les opportunités dans les domaines de la santé et de la psychiatrie
    • Définition des groupes de contrôle
    • Récolte des données
    • Analyse et recommandations
    • Suivi des participants

Les origines des 300

« La tradition veut que son nom rappelle le supplice subi par trois cents chevaliers pris en otages en Terre Sainte lors de la septième croisade. Une rançon fut exigée par le sultan d’Egypte, ce dernier menaçant, pour chaque jour de retard, de faire crever les yeux à quinze de ses prisonniers. »

Terrible mathématique… Il y eut vingt jours de retard, donc trois cents suppliciés ! Saint-Louis créa en 1254, rue Saint-Honoré, un hospice pour aveugles. Il fut transféré dans un hôtel désaffecté de la rue de Charenton auparavant occupé par la compagnie des Mousquetaires Noirs. »

  • L’explication historique est peu connue et cruelle comme le narrre Ghali Beniza Sari dans « Mémoire des Rues – Paris 12ème arrondissement » (Editions Parimagine 2004)

Le nom de Quinze-Vingts veut dire trois cents (15 × 20 = 300) dans le système de numération vicésimal et, de fait, l’hospice comprenait trois cents lits. Louis IX, au XIIIe siècle, aurait fait bâtir cette maison pour porter secours à 300 chevaliers faits prisonniers par les Sarrasins durant la septième croisade, et qui eurent les yeux crevés avant d’être libérés. Toutefois, Jean de Joinville n’en parle pas, et aucune source de l’époque ne l’atteste.

Selon l’historien des Quinze-Vingts, Léon Le Grand, il s’agirait d’une légende apparue au XVIe siècle.

  • Léon Le Grand, Les Quinze-Vingts depuis leur fondation jusqu’à leur translation au faubourg Saint-Antoine, (XIIIe-XVIIIe siècle), Paris, Société d’Histoire de Paris, Chapitre I consacré à l’examen critique de cette question.

C’est à Saint Louis (1226-1270) que Paris doit le premier hospice destiné aux aveugles, les Quinze-Vingts. Durant cinq siècles, cet hôpital était situé dans l’un de nos beaux quartiers d’aujourd’hui, celui du Palais-Royal.

Légende et réalité

Louis IX aurait fait bâtir cette maison pour porter secours aux chevaliers français auxquels les infidèles d’Egypte auraient crevé les yeux pendant la septième croisade (1248-1254). Pourtant, aucune source de l’époque ne l’atteste et, selon l’historien des Quinze-Vingts, Léon Le Grand, il s’agirait d’une légende apparue au XVIe siècle. En réalité, le but était d’accueillir les pauvres aveugles de Paris, femmes et hommes, abandonnés de tous, et vivant on ne sait comment.

Ainsi, en 1260, « le roi a réuni dans une maison trois cents aveugles, qui s’en vont par troupes dans les rues de Paris et qui, pendant que le jour dure, ne cessent de braire [crier]. Ils se heurtent les uns contre les autres et se font de fortes contusions ; car personne ne les conduit » (Rutebeuf, « Les Ordres de Paris », 1260).

Nom et emplacement

Le nom des Quinze-Vingts veut dire trois cents (15 × 20 = 300) dans le système de numération vicésimal utilisant la base vingt, qui correspond au nombre de doigts et d’orteils que possède l’être humain. L’hospice, en effet, comprenait trois cents lits.

Guillaume de Saint-Pathus, confesseur de la reine Marguerite, dans sa « Vie de Saint Louis » (1303) raconte que « roys fit acheter une pièce de terre de les Saint-Ennouré [Saint-honoré], où il fist fere une grant mansion…».

Le lieu où Saint-Louis avait installé les aveugles se nommait « Champs-Pourri », appelé ainsi car le terrain était marécageux, voisin de la Seine (il couvrait l’emplacement actuel des rues de Rohan, de Rivoli, de l’Echelle, et s’étendait sur la place André-Malraux).

Après cette acquisition (le terrain appartenait à l’évêque de Paris qu’on a dû indemniser), le roi fit construire pour ses protégés des bâtiments hospitaliers et une chapelle. Il leur donna un aumônier, avec quinze livres de rente, et obtint des Papes Urbain IV et Clément IV l’autorisation de faire quêter en leur faveur dans toutes les églises de France.

Le pape Clément IV recommanda cette institution aux prélats dans une bulle datée de 1265, en les invitant à apporter leurs dons. En effet, en contrepartie de leurs privilèges (hébergement, nourriture et habillement), les pensionnaires des Quinze-Vingts devaient prier pour la famille royale, les bienfaiteurs et donateurs de l’hospice.

Le régime intérieur

Les Aveugles du roi y vivaient comme des moines. Ils s’administraient eux-mêmes, sous l’autorité d’un maître, par l’intermédiaire de leurs délégués.

L’enclos des Quinze-Vingts était franc, c’est-à-dire que les artisans pouvaient s’y établir et ouvrir des boutiques et ateliers ouverts, où on pouvait acheter des marchandises. L’enclos était un sort de cité, avec ses débits et ses cantines. Les bâtiments, répartis sur un vaste espace, séparés par des cours et des passages étaient édifiés au cours des siècles. Les logements étaient divisés en « chambres d’un haut » et « chambres d’un bas ». Le maître et le chapelain avaient chacun un corps de logis spécial, accompagné d’un jardin.

Il existait, en outre, une « salle du chapitre » pour les réunions de la communauté, pendant lesquelles il y avait ses orages, et des protecteurs devaient même y intervenir pour imposer le dernier mot de la discussion. L’hospice des Quinze-Vingts a conduit directement à la fondation d’autres maisons d’aveugles, cette fois à l’initiative de bourgeois de la ville, comme l’hospice des Six-Vingts de Chartres ou celle de l’hôpital Jean-Rose de Meaux.

En 1779, le fameux cardinal de Rohan, grand aumônier des Quinze-Vingts, en faisant une belle spéculation, vendit ce beau terrain six millions francs, pour acheter un nouveau à la rue de Charenton, dans le faubourg Saint-Antoine, qui lui coûta douze fois moins ! L’hôpital est aménagé dans l’ancienne caserne des Mousquetaires-Noirs et le nombre d’aveugles est porté à huit cents.

A la fin du XIX siècle, le docteur Fieuzal avec l’aide de Gambetta y crée une clinique ophtalmologique gratuite pour ceux des malvoyants dont la vue n’était pas définitivement perdue.

Les bâtiments de cette clinique, devenus inadaptés aux missions nouvelles de l’hôpital, furent détruits entre 1957 et 1968 (sauf le porche d’entrée et la chapelle datés du XVIII siècle et inscrits au titre des Monuments historiques en 1976). Les locaux actuels ont été construits au fur et à mesure de la démolition des anciens bâtiments.

Sources :

– F. Bournon, Petite histoire de Paris, Armin Colin, 1888

– M.F. Hoffbauer, Paris à travers les âges, 1993

– Léon Le Grand, Les Quinze-Vingts depuis leur fondation jusqu’à leur translation au faubourg Saint-Antoine (XIIIe-XVIIIe siècle), Paris, 1887

– Musée Valentin-Haüy Musée de Paris consacré à l’histoire des aveugles.

Création d’une licence handicap à la Fédération Française de Baseball et Softball

La Fédération Française de Baseball et Softball a acté, lors de son Assemblée Générale du 20 juin 2020, la création d’une licence handicap. Fruit des travaux menés conjointement par la Fédération et l’Association Blind Baseball France depuis plus de 10 ans, la licence offre un cadre institutionnel à la pratique du baseball-softball pour personnes en situation de handicap.

La licence est accessible à tout type de handicap : blind (déficients visuels), fauteuil (déficients moteur) ou déficiences mentale ou psychique. Le tarif est de 10€ en loisir, de 10€ en compétition pour les 15 ans et moins et de 20€ pour les 16 ans et plus. Un certificat médical est nécessaire pour disposer d’une licence loisir ou compétition.

Les supporteurs et assistants de blind peuvent prendre des licences « non pratiquant » au tarif de 20€. Cette licence ne requiert pas de certificat médical.

Pour prendre votre licence rendez-vous dans l’un des 220 clubs de la Fédération Française de Baseball et Softball. Vous trouverez la carte des clubs sur www.ffbs.fr/clubs.

Vous pouvez contacter l’ABBF pour plus d’informations sur la pratique handi à la Fédération.

Wild boar on the run

Voir l’article sur le nouveau protocole signé entre l’ABBF et la Fédération Française de Baseball Softball :

https://ffbs.fr/nouvelle-etape-franchie-pour-le-developpement-du-blind-baseball-en-france/

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entraînement dans le gymnase Léon Mottot

L’Association Blind Baseball France est partenaire de la Fédération Française de Baseball Softball. https://ffbs.fr/

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Association Blind Baseball France logo
taupe en colère